En aéromodélisme, il y en a pour tous les goûts: moteurs à
explosion ou électriques; avions, planeurs hélicos ou autres objets volants divers (du
fer à repasser à la mouette).
Il y deux types de pratiquants:
- ceux qui aiment surtout fabriquer des engins volants radiocommandés: les
fans de la maquette qui font de splendides objets munis de tous les détails des
"grandeurs" (les vrais).
- ceux qui aiment surtout piloter, soit sur une piste adaptée, dans un
club (pour le vol moteur) soit en haut d'un pente face au vent pour le planeur.
Pour ma part, je ne connais que le planeur en vol de pente (silence, paysages,
moins cher) et suis plutôt fan de pilotage que de construction.
Tuyau 1: la
construction d'un modèle.
Il est facile de trouver des plans dans les revues de modélisme (Modèle
Magazine, RCM, MRA etc...). On peut aussi en commander aux dites revues.
Avantages: plaisir de construire son modèle de A à Z après achat du balsa et autres
fournitures. Inconvénient: c'est long.
Mais il est aussi possible d'acheter des modèles prêts à voler dans les boutiques de
modélisme. Ca se présente en boîte: y a plus qu'à coller (mais attention: coller
d'aplomb en suivant impecc les indications de la notice, sinon vous risquez de vous
retrouver avec un engin "involable" - rassurez-vous: avec le balsa tout est
"corrigeable" avec l'aide d'un plus expérimenté.
Ouf! presque fini.
Tuyau 2:
piloter.
Il vous faut une "radio", c'est à dire un émetteur et un
récepteur, c'est vendu dans une boîte avec tout ce qu'il faut: antenne, interrupteur... Au début une"deux voies" suffit.
Il vous faut aussi de quoi produire l'énergie électrique nécessaire tant à
l'émetteur qu'au récepteur. Il y a deux solutions: soit des "accus" soit
des piles. Il paraît que la solution "accus" est plus fiable mais la solution
"piles" est plus pratique et moins chère.
Il faut donc 8 piles R6 dans l'émetteur et 4 pour le récepteur (dans une boîte à
piles). Choisissez des piles rechargeables de bonne qualité et un chargeur adapté.
Si vous restez un bon moment sans "voler", n'oubliez pas de passer sur
tous les contacts un petit coup de papier de verre fin et de tout vérifier avant de
repartir sur la pente. Et n'oubliez pas votre boîte à outils: cutter, scotch,etc...
Le problème en aéromodélisme pour piloter, c'est qu'il vous arrive de
piloter "à l'envers" quand votre planeur revient vers vous. Un truc à
retenir dans ce cas là: pour remettre votre engin à plat, poussez votre manche du côté
de l'aile basse (c'est très utile pour l'atterrissage).
Tuyau 3:
l'avion qu'il vous faut:
Au début mieux vaut un "deux axes" plutôt lent.
En deuxième modèle je préconiserais plutôt l'aile volante qui présente deux
avantages:
- l'aile volante est très solide parce que compacte, d'un seul bloc, si bien
qu'un atterrissage un peu brutal se solde par une cabriole où le plus souvent rien ne
casse, tandis qu'un engin aux grandes ailes a toutes les chances de casser du bois...
- pour faire de la voltige, c'est super: très maniable, rapide, un régal
(l'AV2000 est super pour ça).
Pente nord du Mont Pouilly près de Mâcon
En face, le village de Solutré
Liens:
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