LE VIEUX LEON
Une des nombreuses chansons parlant de la mort. Ici celle de Léon, accordéoniste.
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Y a tout à
l'heure Quinze ans de malheur Mon vieux Léon Que tu es parti Au paradis De l'accordéon Parti bon train |
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Depuis
mon vieux Qu'au fond des cieux Tu as fait ton trou Il a coulé De l'eau sous les Ponts de chez nous Les bons enfants |
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Voir si le bastrin- gue et la java |
bal populaire, guinguette | De
la rue de Van- ves à la Gaîté |
quartiers de Paris |
Avaient gardé Droit de cité Chez Jehovah Quinze ans bientôt Que musique au dos Tu t'en allais Mener le bal A l'amicale Des feux follets En cet asile Par Sainte Cécile Pardonne-nous De n'avoir pas Su faire cas |
prêter attention | L'un
comme l'autre Au gré des flots Furent emportés Mais aucun d'eux N'a fait fi de Son temps jadis Tous sont restés Du parti des Myosotis Tous ces pierrots Ont le coeur gros Mon vieux Léon En entendant Le moindre chant |
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De ton biniou | familièrement et par extension, tout instrument de musique. | D'accordéon | |
C'est une erreur Mais les joueurs D'accordéon Au grand jamais On ne les met Au Panthéon |
monument où sont enterrés les grands hommes français. |
Quel temps fait-il Chez les gentils De l'au-delà Les musiciens Ont-ils déjà Trouvé le la |
vieux français = païens la note de musique = se sont-ils accordés? |
Mon vieux tu as
dû Te contenter du Champ de navets Sans grand pom- pes et sans pompons |
sans cérémonie |
Et
le petit bleu Est-ce que ça ne le Rend pas meilleur D'être servi Au sein des vignes Du seigneur |
le vin rouge |
Et sans ave | sans prière (ave maria) | Si de temps en temps | |
Mais les
copains Suivaient le sapin |
le cercueil | Une
dame d'antan Se laisse embrasser |
du temps jadis |
Le coeur serré En rigolant Pour faire semblant De ne pas pleurer Et dans nos coeurs Pauvre joueur D'accordéon Il fait ma foi Beaucoup moins froid Qu'au Panthéon. |
Sûrement
papa Que tu regrettes pas D'être passé Et si le bon Dieu Aime tant soit peu L'accordéon Au firmament Tu te plais sûrement Mon vieux Léon. |
d'être mort au ciel |