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AUPRES DE MON ARBRE

Eloge de la fidélité, nostalgie d'un passé disparu.

Cliquez sur le bouton ci-dessous pour vous remettre en mémoire la mélodie:

(Refrain)

Auprès de mon arbre,
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre,
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû le quitter des yeux.

 

= j'ai laissé tomber, abandonné J'ai plaqué mon chêne
Comme un saligaud = salaud, méchant (langage vulgaire)
= autre moi-même, ami, compagnon Mon copain le chêne
Mon alter ego
On était du même bois de la même espèce
Un peu rustique un peu brute
Dont on fait n'importe quoi
Sauf naturellement les flûtes
instrument de musique en bois, renvoie à l'expressions "du bois dont on fait les flûtes"
forêts ne comportant que de hauts arbres J'ai maintenant des frênes
Des arbres de Judée
Tous de bonne graine
De haute futaie
Mais toi tu manques à l'appel
Ma vieille branche de campagne
Mon seul arbre de Noël
Mon mât de cocagne.

 

tronc d'arbre dressé dans les fêtes de village, auquel il fallait grimper pour atteindre de nombreux cadeaux. Indique une abondance de divers plaisirs.
 

(au refrain)

 

En français correct, demanderait la négation: "je n'aurai..." Je suis un pauvre type
J'aurai plus de joie
J'ai jeté ma pipe
Ma vieille pipe en bois
Qu'avait fumé sans se fâcher
Sans jamais me brûler la lippe
= la lèvre (n'est plus guère employé)
indique une période difficile à vivre Le tabac de la vache enragée
Dans sa bonne vieille tête de pipe
J'ai des pipes d'écume
écume de mer: silicate naturel
ornement rappelant une fleur Ornées de fleurons
De ces pipes qu'on fume
En levant le front
signe de fierté, d'orgueil
juron de colère, d'indignation Mais je retrouverai plus ma foi
Dans mon coeur ni sur ma lippe
Le goût de ma vieille pipe en bois
Sacré nom d'une pipe.
 

(au refrain)

 

Le surnom d'infâme
Me va comme un gant

me convient tout à fait, comme un gant à une main
ancienne forme de "avec" D'avecques ma femme
J'ai foutu le camp je suis parti, je l'ai quittée
ce n'était pas drôle, trop monotone Parce que depuis tant d'années
C'était pas une sinécure
De lui voir tout le temps le nez
Au milieu de la figure
Je bats la campagne
je recherche
quand j'avais un ennui, de la peine Pour dénicher la
Nouvelle compagne
Valant celle-là
Qui, bien sûr, laissait beaucoup
Trop de pierres dans les lentilles
Mais se pendait à mon cou
Quand je perdais mes billes.
 

(au refrain)

 

J'avais une mansarde

pièce exigüe, sous un toit
le ciel Pour tout logement
Avec des lézardes
Sur le firmament
Je le savais par coeur depuis
Et pour un baiser la course
J'emmenais mes belles de nuits
Faire un tour sur la grande ourse
dessin formé par des étoiles 
arme ancienne, on emploie cette expression pour une pluie très dense J'habite plus de mansarde
Il peut désormais
Tomber des hallebardes
Je m'en bats l'oeil mais, = je m'en moque
formé élidée de "je lui paie des prunes" Mais si quelqu'un monte aux cieux
Moins que moi j'y paie des prunes
Y a cent sept ans qui dit mieux, il y a longtemps..
Que j'ai pas vu la lune!

(au refrain)

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